Entre le jeu Takattak à la Récré, qui initie les enfants entre 8 et 12 ans à ne pas se laisser marcher sur les pieds et le Takattak Classique qui aiguise l’esprit de répartie des adultes, il y a le Takattak Trash.
Ce dernier, comme son nom l’indique, plonge dans les répliques les plus acerbes, susceptibles d'êtres subies au quotidien. Il vise un public d'adolescents et d'adultes, rappelant ainsi que personne n'est totalement à l'abri de propos malveillants.
Le principe reste identique à celui des autres versions de Takattak : apprendre à réagir et à établir des limites face à des commentaires inappropriés, voire quand vous êtes en situation de harcèlement ou de discrimination.
La version Trash se distingue par une offre enrichie : deux fois plus de cartes pour deux fois plus d'apprentissages.
BILAN
Peu après son lancement, Takattak Trash rencontre un succès plus marqué en Belgique qu'en France, contrairement aux autres versions qui séduisent de manière équivalente dans les deux pays.
Pourquoi cette divergence ? Selon certains parents français, le jeu serait « trop trash ». Trop, vraiment ?
Les retours des adolescents, lors de nos interventions dans les établissements scolaires, peignent un tableau différent :
« C'est exactement ce qu'on entend au collège ! »
« Ça reflète carrément notre quotidien. »
« C'est vraiment important de savoir se défendre face à ce genre de textos ! »
« J'ai déjà été confronté à ces remarques et pas qu'une fois ! »
Alors, quelle est la raison de cette réception mitigée en France ?
La majorité des achats étant le fait des parents, il semble que ces derniers répugnent à admettre que leur ado puisse être confronté à une telle violence, qu'elle soit physique, sexiste, raciste, homophobe ou qu'elle prenne la forme de cyberharcèlement.
C'est compréhensible : personne ne souhaite envisager une telle réalité.
Pourtant, les faits sont là : Des études récentes (Étude IFOP, ci-après) révèlent qu'en France, un ado sur cinq est victime de harcèlement scolaire. Ce chiffre, déjà préoccupant, est probablement bien en deçà de la réalité. La difficulté à reconnaitre et à admettre avoir été harcelé, même anonymement dans le cadre d'une étude, tend à minimiser l'ampleur du phénomène.
Nous ne parlons pas ici de moqueries entre copains de classe (déjà parfois difficiles à supporter), mais bien de harcèlement persistant et durable.
Par ailleurs, la France se distingue tristement par le taux le plus élevé de suicides chez les adolescents en Europe, avec 400 jeunes qui mettent fin à leurs jours chaque année. Si les facteurs conduisant au suicide sont divers et complexes, il est indéniable que le sentiment de mal-être, l'isolement et la dépression engendrés par le harcèlement jouent un rôle significatif dans la décision tragique de certains jeunes de passer à l'acte.
https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/sante-mentale/la-prevention-du-suicide/article/la-politique-de-prevention-du-suicide
Il est naturel de rejeter l'idée que nos enfants puissent être exposés à de telles violences. Mais nous ne souhaitons pas davantage les voir démunis, paralysés par les insultes, frappés (dans 10 % des cas de harcèlement) ou harcelés en ligne (dans 50 % des cas).
Selon ce sondage, (Étude IFOP pour Marion La Main tendue et Head & shoulders)
42% des élèves harcelés - des adolescents - révèlent qu’ils le sont à cause de, devinez quoi : leur timidité.
42 ???
Cela signifie-t-il qu'en renforçant la confiance en soi de nos adolescents, nous pourrions prévenir 42 % des cas de harcèlement ?
Comment la timidité, ce fardeau pour de nombreux jeunes, peut-elle être à l'origine d'un tel fléau, alors qu'il semble si "simple" de s'en affranchir ?
Je vous propose 10 astuces en béton pour conquérir cette assurance tant convoitée.
- Elles sont simples à mettre en place.
- Il va quand même falloir bosser un peu pour certaines.
- Pour d'autres, c'est immédiat.
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Alors, on se lance ? La confiance, c'est comme un jeu vidéo : plus on joue, plus on level up.
Imaginez-vous en mode boss de la répartie !
Allez, go for it, et surtout, éclatez-vous en chemin !
Geneviève.
COMMENT ÉVITER 42 % DES CAS DE HARCÈLEMENT ?